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Crise La filière cidricole satisfaite de sa rencontre avec Marc Fesneau

La réunion avec le ministre de l'Agriculture sur les enjeux de la filière cidricole est considérée comme constructive par Thomas Pelletier, le président d’Unicid.

Unicid estime qu'à court terme, l’ensemble de la distribution doit faire le nécessaire pour mieux rémunérer le travail des producteurs et transformateurs. À moyen et long terme, elle demande la mise en place d'un environnement économique et réglementaire pour que les efforts de montée en gamme et de transformation des modes de production soient poursuivis.

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Les représentants d’Unicid (Union nationale interprofessionnelle cidricole, interprofession des cidres de France) ont été reçus mardi 20 décembre 2022 par Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture. À cette occasion, ils ont pu faire état des préoccupations et attentes de la filière cidricole dans un contexte de crise qui pèse lourdement sur l’économie du secteur.

"Le ministre a entendu la filière sur les difficultés qu’elle traverse et sur ses besoins pour maintenir le cap par rapport aux orientations qu’elle s’est donné pour l’avenir", a expliqué dans un communiqué de pressé diffusé le 22 décembre 2022, l'interprofession des cidres de France.

Hausse des coûts de production

Marc Fesneau l’aurait ainsi assurée de son soutien en particulier sur deux questions clefs :

"Comme dans d’autres secteurs, les coûts flambent dans la filière cidricole, notamment au niveau des intrants agricoles, de l’énergie et du verre, précise l'Unicid. La situation n’est pas tenable sans revalorisation des prix des produits (jus de pomme, cidres et spiritueux) et la filière ne peut s’en sortir qu’avec la compréhension et la collaboration des enseignes de la distribution."

Pas de concurrence déloyale

Le second point porte sur "l'importance de défendre le cidre français dans le cadre du projet de mise en place de normes de commercialisation européennes, qui ne doivent pas remettre en cause la protection des cidres français sur le marché domestique."

En matière de cidre, les exigences de la réglementation française sont, avec celles de la réglementation espagnole, les plus strictes en Europe et dans le monde et garantissent un niveau de qualité, de protection du consommateur et un lien à la matière première qu’est la pomme, sans équivalents.

"Cette spécificité doit pouvoir être conservée. Toute norme qui permettrait de commercialiser sous la dénomination "cidre" des produits ne présentant pas les mêmes garanties serait source de concurrence déloyale et agirait au détriment des consommateurs et des producteurs de fruits et de cidres", affirme Unicid.

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